Reprendre le travail après un long arrêt : quelles sont les étapes et options possibles ?
Reprendre le cours normal de sa vie après une maladie ou un accident peut paraître compliqué. En effet, le bouleversement physique et moral entraîné par des chutes de maladies peut gravement affecter la vie professionnelle. Il devient alors beaucoup plus difficile pour des salariés de reprendre le travail après un long arrêt. C’est pourquoi, cet article se propose de vous guider pour une bonne reprise. Découvrez les étapes et les options possibles pour reprendre le travail après un long arrêt.
Reprendre le travail après un long arrêt maladie : le rôle du médecin
La reprise du travail suit un processus très précis ponctué par l’intervention d’un médecin. Mais que comprendre réellement de sa capacité à vous faire reprendre le travail après un long arrêt ?
Qui décide de la reprise du travail ?
Pour reprendre le travail après un arrêt de maladie, la décision incombe prioritairement au médecin-traitant. En effet, dans l’exercice de sa fonction, ce dernier délivre au patient un certificat de reprise du travail. De plus, il programme des visites médicales et fixe votre retour au travail en fonction des résultats sanitaires.
La visite de pré-reprise
La visite de pré-reprise est un creuset voulu par le médecin traitant ou par le salarié afin d’échanger sur de nouvelles conditions de travail. Il s’agit des éventuels reclassements, des adaptations ou des formations professionnelles.
Ladite séance n’est pas obligatoire, mais elle est importante pour reprendre le travail après un long arrêt. Si l’arrêt est supérieur à 3 mois, le salarié peut effectuer une visite de pré-reprise. Par ailleurs, une visite de reprise est nécessaire pour apprécier les aptitudes du salarié. Pour vous mettre à l’abri de ces tracasseries, optez pour une mutuelle qui couvre vos arrêts maladies.
La visite de reprise
La visite de reprise est d’une facture obligatoire pour reprendre le travail après un long arrêt. Il revient au médecin du travail de porter une analyse sur l’état de santé du salarié dès la reprise du travail. Elle peut avoir lieu le jour de la reprise ou les huit jours suivant la période d’arrêt.
Le médecin se doit en outre d’évaluer la compatibilité du poste de travail aux aménagements opérés. Si besoin y est, il peut préconiser d’autres dispositions plus adéquates. Dans le cas échéant, il émet un avis d’inaptitude. Cependant, si les causes de l'arrêt de travail sont non professionnelles, le salarié peut se passer d’une visite de reprise.
Accompagner la reprise du travail : les différentes possibilités
La reprise du travail est tributaire de la durée fixée par le médecin traitant pour l’arrêt. Toutefois, plusieurs modalités sont de rigueur dans la réintégration du salarié.
La reprise de son ancien emploi ou à un emploi similaire
Après un arrêt de travail, le salarié a la possibilité de renouer avec son ancien emploi. Néanmoins, pour bénéficier d’un tel droit, il est tenu de garder contact avec son employeur.
Par ailleurs, un emploi similaire peut être affecté au salarié pour reprendre le travail après un arrêt maladie. Cette option le met en des conditions appropriées à son état de santé. Quant à la rémunération, elle reste équivalente à son ancien emploi.
Le recours au mi-temps thérapeutique
Reprendre le travail après un arrêt maladie peut se révéler épuisant. Ainsi, le médecin traitant délivre en de pareille circonstance une dispense ou un retour à une thérapie urgente. A ce sujet, des normes sont définies pour l’indemnisation. En effet, le médecin-conseil définit le délai et les indemnités journalières.
S’agissant d’une durée de douze mois, les indemnités sont illimitées après la reprise du travail. Mais, le médecin traitant est le seul capable de renouveler ou d’arrêter le temps thérapeutique.
L’aménagement du poste de travail
La reprise du travail après un arrêt maladie peut conduire à un aménagement du poste d’emploi. Cette décision dépend des résultats de l’évaluation du médecin traitant sur les aptitudes du salarié. De ce fait, l’employeur doit se plier aux consignes pour adapter le travail du salarié.
Le reclassement pour inaptitude
Dans le cas où le médecin traitant déclare une inaptitude à la reprise du travail, le salarié est passible d’un reclassement. L’employeur est tenu de suivre scrupuleusement cette décision et de s’y préparer puisque cela affectera le fonctionnement ordinaire des entreprises.
En outre, s’il s’agit d’un arrêt pour cause professionnelle, le salarié bénéficie d’une rémunération temporaire couverte par la Sécurité sociale.
A défaut de revenir à son poste de travail : les autres options
Si reprendre le travail après un long arrêt n’est pas envisageable dans votre situation, plusieurs options s’offrent à vous.
L’abandon de poste à l’initiative du salarié
Un médecin traitant ne peut avoir la prétention de connaître tout de son patient et résoudre entièrement son problème. Le salarié peut de son initiative apporter une solution à la reprise du travail après un arrêt maladie.
En savoir plus sur la reconversion (article de Jobculture) .
Par ailleurs, il peut souhaiter une reconversion professionnelle. Pour la réussir, il doit d’abord réaliser un bilan de compétence. Ensuite, faire un test d’orientation pour choisir et suivre une formation adaptée. Enfin, il doit mettre à jour son Curriculum Vitae et postuler pour l’entretien d’embauche.
Le licenciement à l’initiative de l’employeur
Le licenciement du salarié est l'ultime option prévue pour un long arrêt de travail. En ce sens, l’inaptitude ou non d’un salarié à reprendre le travail après un arrêt maladie est le facteur fondamental de son licenciement. Quoiqu’il en soit, les droits salariaux sont protégés par l'Article L. 1226-8 du Code du Travail. Avec une mutuelle qui couvre les arrêts de travail, soignez-vous en toute quiétude et jouissez de vos droits salariaux.