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Le point sur les voitures autonomes

Publié par Frédéric DUMAINE, Le

Depuis une dizaine d'année, de nouvelles technologies sont apparus sur les voitures. Au fur et à mesure, elles ont élargi le champ d'action de la machine. Entre le maintien dans la voie et les aides au stationnement, nos voitures en font de plus en plus par elles-mêmes. Longtemps réservée à la science-fiction, la voiture autonome est plus proche qu'on ne le pense.

Où en est le développement de la voiture autonome ?

Aujourd’hui, la majorité des voitures sont équipées d’aides à la conduite. On parle de conduite semi-autonome. Ces aides sont par exemple

  • le régulateur adaptatif, qui maintient la vitesse et la réduit en fonction du traffic ,
  • l’aide au maintien dans la voie, qui corrige automatiquement la trajectoire de l’auto si elle dévie hors de sa voie ,
  • l’assistance au parking, à la voiture de se garer en toute autonomie. Chez Citroën par exemple, le conducteur doit toujours gérer le frein. Mais pour les constructeurs les plus avancés, comme Tesla ou BMW, la voiture peut se garer et sortir de son stationnement sans que le conducteur soit à l’intérieur.
  • Le freinage d’urgence automatique, en cas d’obstacle devant la voiture, permet d’éviter le temps de réaction d’un humain

5 niveaux d'autonomie sont définis

  1. Aide à la conduite
  2. Autonomie semi-partielle. Le véhicule accélère et ralentit automatiquement, mais c'est au conducteur de réagir au code la route.
  3. Autonomie conditionnelle, ou encore semi-autonomie. La voiture peut gérer le stationnement, les bouchons ou les trajets sur autoroutes.
  4. Autonomie élevée. Le conducteur n'intervient plus, mais il peut le faire s'il le souhaite.
  5. Autonomie complète

Depuis septembre 2022, la France a autorisé l'usage de a conduite autonome de niveau 3. Les niveaux suivants devraient être atteints d'ici quelques années, facilités par les voitures électriques.

Dans la bataille que se livrent les constructeurs, certains se distinguent tout particulièrement. Tesla, pionnier et leader des voitures ultratechnologiques, intègre à toutes ses voitures l’ « Autopilot ». Il s’agit de l’un des systèmes les plus avancés de conduite semi-autonome. Dans les grandes lignes, l’Autopilot gère tout seul la voiture sur autoroute, mais le conducteur doit garder les mains sur le volant et valider les actions de la voiture, comme les dépassements.

Les freins aux voitures autonomes.

Techniquement, les voitures autonomes sont presque au point aujourd’hui. On le voit déjà avec Tesla par exemple. La firme d’Elon Musk a déjà déployé une version test de son logiciel de conduite autonome aux Etats-Unis. Ou encore Google, qui fait circuler ses voitures tests depuis des années dans le même pays. Si aucune d’entre eux n’est aujourd’hui disponible sur le marché français, c’est en raison des questions de législation et d’assurances que soulèvent les voitures autonomes. « En cas d’accident le constructeur est-il responsable ou bien est-ce le conducteur ? ».

Bien entendu, les voitures autonomes sont ultra-technologiques. Déjà avec nos véhicules actuels, les différents acteurs de l’automobile sont en conflit à propos des données. Les constructeurs, assureurs ou encore les fournisseurs de réseaux revendiquent tous la récolte et l’utilisation des données des utilisateurs. Les voitures autonomes représentent la continuité de cette bataille juridique, en raison de leur connectivité plus poussée et de la quantité de données qu’elles récoltent.

Comment assurer un véhicule autonome ?

Comme vous le savez, la loi française rend l’assurance obligatoire pour tout véhicule à moteur circulant sur le territoire. Cependant, assurer une voiture autonome n’est pas encore possible. Bien que ces véhicules soient voués à arriver sur nos routes, la législation et le marché ne sont pas prêts. Même s’il était techniquement possible d’utiliser le pilotage automatique dans une Tesla, comme c’est le cas aux Etats-Unis, le conducteur français n’en aurait pas le droit. Seule la version basique du fameux « Autopilot » est disponible de notre côté de l’Atlantique. Celui-ci est utilisable uniquement sur autoroute, et le conducteur doit garder les mains sur le volant.

Quand aura-t-on des voitures autonomes ?

Ce qui est certain, c’est que de nombreux constructeurs investissement massivement pour développer leur voiture autonome. Tesla parait avoir une longueur d'avance, avec une technologie presque au point. Les constructeurs allemands et asiatiques ne sont pas loin. Et pour la première fois, des entreprises technologiques développent des automobiles. A leur tête, Google fait figure de pionnier. Renommer Waymo, son département voiture autonome s'apprête d'ailleurs à lancer une gamme de taxi. Apple ou encore Sony ont eux aussi annoncé plancher sur une voiture. Dur d’évaluer l’avancée de leur projet respectif, les deux firmes ne sont pas très bavarde sur le sujet. Mais les deux voitures devraient arriver sur le marché d'ici 2026.

Les avantages d’une voiture autonome

La voiture autonome pourrait révolutionner le marché automobile et la façon de se déplacer. Ses défenseurs avancent l’argument de la sécurité routière. Selon eux, l’infaillibilité d’une machine ainsi que son absence de mauvaise humeurs permettrait de réduire les accidents de la route. Ou encore, toutes ces voitures connectées pourraient communiquer entre elles et ainsi gérer le traffic mieux que nous. La voiture autonome pourrait signifier la fin des embouteillages.